Depuis 20 ans, ce sont des dizaines de diplômés qui se sont épanouis dans les domaines de l’audiovisuel, du web, de la photographie, de la création graphique, de la communication et du marketing digital. Cet anniversaire est l’occasion de mettre en lumière le bachelier en écriture multimédia et de revenir sur son histoire.
A la fin des années 90, la volonté d’envisager un cursus en communication plus technologique s’empare des équipes de Marcinelle. Laurence Coffernils, aujourd’hui directrice du département des sciences de l’enseignement, se lance alors dans la recherche de fonds européens pour proposer des formations complémentaires aux diplômés en communication.
En septembre 2004, un bachelier complet voit le jour. Laurence décide d’emblée de s’associer avec un centre de compétences : « Nous n’aurions jamais pu ajuster la programmation tous les ans pour suivre le rythme de l’actualité technologique. Nous avions tout ce qu’il fallait en termes de méthodologie mais nous avions besoin de plus d’adaptabilité. Le centre de compétences nous offrait ce qu’il nous manquait ! ». Le partenariat avec TechnofuturTic était né.
Seule section du genre en Province de Hainaut, le cursus n’a ensuite cessé d’évoluer, proposant aux étudiants d’aborder de nombreux outils techniques et de se spécialiser dans le web, le marketing digital, la vidéo ou encore l’infographie.
Catherine Genaux, coordinatrice du bachelier, était présente dès le début de l’aventure. Elle témoigne des changements survenus au fil du temps : « Aujourd’hui, les liens avec le secteur professionnel restent très importants et les professeurs n’hésitent pas à se former et à sonder le monde du travail pour rester en accord avec ses besoins. Évidemment, les nouvelles technologies ou encore l’intelligence artificielle sont au cœur des réflexions du corps enseignant ».
Elle insiste ensuite sur les spécificités de l’apprentissage : « Nos étudiants sont particulièrement appréciés dans le monde professionnel parce qu’ils sont aptes à penser un contenu et à le décliner ensuite sur plusieurs supports multimédias ». Elle conclut en illustrant ses propos avec un exemple probant : « La RTBF est très intéressée par le profil de nos bacheliers. Elle met d’ailleurs à la disposition de nos équipes un studio. Pendant trois semaines, elles réalisent un webdocumentaire et abordent les notions de tournage, de montage, de traitement du son et de post-production avec le matériel professionnel de la chaîne ».